Prévention des risques à l’international

Avant toute entreprise à l’international il convient de prendre l’ensemble des risques en considération. La liste suivante est donnée à titre indicatif, pour chaque risque une solution a été apportée.

Premier risque d’une longue série : le transport. Quelque soit la distance, les marchandises peuvent subir des dégâts lors du transport qu’il soit maritime, aérien ou routier. Faire assurer les marchandises par le transporteur est un minimum pour toute entreprise exportatrice.

 

Pour une première approche, la prospection peut s’avérer être un échec et ne pas conduire sur une affaire. L’organisme COFACE met à disposition des entreprises exportatrices une assurance prospection et des solutions de financement.

 

La trésorerie reste le talon d’Achille des entreprises, une demande de prêts auprès des établissements de crédits ou une autorisation de découvert bancaire peut être une solution.

 

Les risques d’exploitation peuvent toucher les bâtiments à l’étranger et leur contenu : incendie, catastrophes naturelles, dégâts des eaux, vol. Ils peuvent toucher également les machines : événements naturels, incidents d’exploitation, grèves, émeutes, échauffement. Souscrire une assurance  « dommages aux biens » permet de réduire les coûts liés à ces risques.

 

Les risques de dommages corporels sont causés à autrui par son personnel ou ses installations. Il s’agit le plus souvent d’accidents, de casse, de dégradation, de perte d’exploitation, de perte de parts de marché, de vice du produit ou d’erreur de conditionnement. La meilleure solution reste la souscription d’une assurance « responsabilité civile » pour les dommages causés aux tiers.

 

Des risques de pertes d’exploitation sont également à prévoir. On retrouve notamment les baisses de chiffre d’affaires ou l’engagement de frais supplémentaires. L’assurance « pertes d’exploitation » compense les aléas de l’implantation.

 

En vendant à crédit à des sociétés étrangères, l’entreprise prend le risque de ne pas être payée. L’assurance crédit permet l’indemnisation et le recouvrement des créances. On peut aussi recourir à une société d’affacturage. Autres solutions : diminuer les délais de paiement, choisir des clients selon leur solvabilité, utiliser le crédit documentaire, la remise documentaire ou le chèque certifié et avalisé. L’entreprise peut également ajouter une clause de réserve de propriété en cas de non paiement.

 

En dehors de la zone euro, il faut se prémunir contre les pertes de change. Les solutions les plus utilisées sont le change à terme, le termaillage, le Netting, l’avance en devise ou l’ajout d’une clause de change dans les contrats pour partager le risque.

 

Dernier grand risque, certains pays peuvent être sujets aux conflits, guerre, embargo, augmentation des matières premières, immobilisation des marchandises. Le crédit documentaire irrévocable et confirmé couvre contre ces risques politiques.

 

Le cabinet GDH Franchise Développement spécialisé dans le conseil, le développement et l’animation de réseau a mis en place un service d’accompagnement à l’international pour les têtes de réseau qui souhaitent conquérir de nouveaux marchés.

 

Hacène Habi, Consultant Associé

Cabinet GDH Franchise Développement